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Biographie et Parcours Musical

Jean-Louis PERU compositeur
Compositeur et voyageur
1 - La Jeunesse:
Bien qu’ayant vers l’âge de 15 ans pilonné frénétiquement ses parents pour avoir un guide-chant électrique, ce n’est qu’à 19 ans qu'il se met sérieusement à la musique en apprenant à jouer de la clarinette avec un professeur, clarinette solo à La Garde Républicaine et émule du grand clarinettiste français Jacques Lancelot. Il avait choisi cet instrument car il aimait son timbre, son agilité, sa tessiture étendue et ses possibilités de jeux. Elle permettait d’exprimer toutes les émotions et les subtilités du monde comme le lui prouvaient notamment à l’époque les concertos de Mozart et de Weber.
Les concerts à la radio, le développement extraordinaire des 33 tours vinyles lui permirent de passer allègrement de Beethoven à Stravinsky en passant par Berlioz, Wagner, Debussy et Mahler. Mais c’est alors qu'adolescent, il devait découvrir Honegger et sa lugubre et angoissante Symphonie n :2 pour cordes et trompette qui devait le marquer à jamais ! ….
C’est dans cette période qu' il commença à écrire de la musique, évidemment d’abord pour clarinette, mais avec très peu de connaissances d'écriture musicale. Les premières pièces ont été ultérieurement rassemblées dans un recueil: 12 Petites pièces pour Clarinette solo en sib Op.01. La dernière, la n:12, VRINA se voulait résolument "contemporaine" et avait un sous-titre très adapté « Vin sans raisin » !
En fait la composition l’attirait de plus en plus. Aussi Parallèlement à la fin de ses études d’ingénieur du Bâtiment à l'ESTP, et surtout au début de sa carrière professionnelle, il se lance allègrement pendant 4 ans dans des cours privés d’écriture (harmonie, contrepoint et fugue) complétés par l’étude de la composition (Traité d’Albert BERTELIN), ainsi que de l’instrumentation et l’orchestration (Traité de Jacques IBERT). Bien sûr tout cela restait très classique. Aussi s'est-il très vite intéressé au langage de Messiaen puis au sérialisme qui restaient, à l'époque, incontournables. Plus tard le travail de Ligeti l’impressionnera beaucoup.
De toute cette période d’approfondissement musical il ne reste que pas grand chose, seulement 8 Opus, œuvres de jeunesse, sans intérêt particulier. Par contre cela lui a permis d'écrire et d'accumuler une montagne de thèmes et de petits bouts de musique dans lesquels plus tard il pourra puiser sans vergogne en en faisant une source perpétuelle d’inspiration.
2 - Le Brésil:
Puis vint le Brésil !... 7 ans qu'il passera au Brésil pour des raisons professionnelles (implantation de chaînes d’hôtels et de complexes touristiques).... 7 ans à parcourir ce fabuleux pays …. Gigantesque (16 fois la France) et imprévisible, à la nature magnifique et au climat si diversifié (de tempéré à équatorial), avec sa culture si particulière (du foot à la samba !) et surtout à son immense joie de vivre !...… Au Brésil, tout est musique. Et c’est d’abord l’immense VILLA-LOBOS mais aussi Guarnieri, Mignone, Nobre, Antunes et tant d’autres qui l'intéresseront en plus du charme de l'envoutante musique populaire (Bossa Nova, Samba, Frévo…. )., sans parler de la puissance magique de son syncrétisme religieux (Candomblé, Umbanda, Macumba...). Que d’émotions et de souvenirs. Pourtant il n’ écrit pas de musique à cette époque car il la vit pleinement au quotidien comme tous les brésiliens . Des dizaines d’années auparavant Darius Milhaud l’avait très bien compris (Saudades do Brasil) et sa lointaine présence l'accompagnait ! ….
Pendant tout ce temps, il réunira ses connaissances sur ce pays et se lancera dans l'écriture d'un GUIDE DU BRESIL publié chez Hachette ( Editions VISA). Il en sera tiré 35000 exemplaires en 4 éditions (de 1977 à 1988) plus une édition anglaise (FODOR - Bartelemew's Guide) et une édition italienne.
3 - Les années 80/90 et l'informatique:
De retour en France fin 1979, le besoin de composer se manifeste à nouveau mais il jette tout de suite sa gomme et son crayon pour se consacrer à l’informatique personnelle alors naissante ! … C’était aussi l’époque des synthés et il s’était acheté un petit Juno II de chez Roland d’où sortira le fameux Op.09 - LAURENCE pour piano électrique comme c’était la mode ! ... C’est une pièce aux sonorités étranges et aux contours mélodiques incertains, comme une sorte de divagation, alors que tout à coup elle se termine sur un ensemble de clusters très structurés.
Viendra donc l’écriture à l’ordinateur, quelque peu difficile et au début limitée avec le PRO24 d’Atari et les premiers Cubase sur Mac. Mais il en sortira des choses assez intéressantes comme BEATRICE – Op.10 pour Piano et Orchestre à Cordes et surtout JUDITH – Op.17 Symphonie n : 1 pour Orchestre à Cordes de 1987, petit clin d’œil à Arthur Honegger. Avec NORA – Op.24 Promenades dans le jardin des roses pour piano il reprenait le style « divagatoire » de la semi-improvisation …. On laisse couler la musique comme les méandres d’une rivière …. Puis on recadre l’ensemble ! ….. Par contre, dans une démarche complètement opposée, SCRIA – Op.32 pour Orchestre sera composée d’une manière plus rationnelle en associant, comme par des jeux de miroirs au mouvement de base, des mouvements inverses et rétrogrades.
Parallèlement il se lança de 1993 à 97 dans les formations de l’IRCAM notamment pour l'utilisation des logiciels Patchwork, Open Music et Audiosculpt, qui contribuèrent à lui faire penser différemment la musique. Sans provoquer une révolution, ce fut pour lui une réforme importante dans l'organisation de son univers sonore qui devait se concevoir alors comme un tout et non comme une juxtaposition de phrases musicales. C’est dans ce contexte que il écrivit ZINA – Op.38 pour grand orchestre à cordes pour répondre à un concours international sous l'égide de l’Ensemble Intercontemporain.
4 - La Musique et les voyages:
En fait pour ses besoins professionnels, il voyagea beaucoup à cette époque, très souvent en Asie mais aussi toujours au Brésil . Il en a rapporté beaucoup d’impressions, d’émotions et de souvenirs qui l'ont poussé à écrire sans pour autant y inclure quelque référence musicale pour faire couleur locale. D’abord du Japon ECKO – Op.39 pour flûte, clarinette et clavecin, « Jeune japonaise rêvant par une douce matinée de printemps ». et SIRETTA – Op.52 Suite pour Synthétiseur dont il devait tirer plus tard NOCES FLOUES (Sons Roland : Fantabelle, vents et percussions) pour agrémenter un diaporama. Du Brésil il ramena entre autres le premier Mouvement de MILLARY – Op.46 Concerto pour clarinette et Orchestre.
A cette époque, il s'est aussi intéressé très timidement, au « triturage » des sons comme permet de le faire efficacement un ordinateur. En fait sur 5 Opus d’essais (Op.47 à 51), il n’est vraiment resté que l’Op.48 – TIGRAGE, pièce élaborée à partir d’un feulement de tigre.
De retour au traitement traditionnel des instruments d’orchestre, avec un langage un peu atonal au sein d’une forme très classique il compose YAKATA – Op.59 Trio pour Clarinette, Violoncelle et Piano.
5 - Les Oeuvres nouvelles des années 2000 et Internet:
C’est finalement ces trente dernières années qui furent pour lui les plus productives, notamment grâce à l’arrêt progressif de ses activités professionnelles mais aussi au développement de l'Informatique Musicale. Grâce à SIBELIUS, logiciel d'écriture musicale et éditeur de partitions, il commence la mise au propre et la réécriture d'anciennes partitions notamment celles de ses 8 premiers Opus de Jeunesse, tout composant de nouvelles pièces.
Parmi les œuvres nouvelles, citons entre autres PARCOS – Op.67 pour 2 percussionnistes, XXVII Rue des Bas Clos – Op.71 pour Choeur et Orchestre sur un poème de Victor Hugo, en hommage à son père, GALIOPE – Op.75 pour Hautbois solo (75a) ou pour Orchestre et Percussions (75b), ZORIS Op.76 pour Orchestre plutôt dans le genre musique de film, et POLARISSIA – Op.78 "Petite Berceuse triste" pour flûte, violoncelle et piano.
Enfin, il franchit une nouvelle étape dans sa vie musicale avec la découverte du site internet « MusiqueHarmonie.fr », le Salon des Compositeurs Associés mis en ligne par Jean-Louis FOUCART . Cette association deviendra MusiComposer avec son site "musicarmonia.fr". Membre dès 2008 il se voit alors décerné en mai 2011, le premier prix de composition du concours organisé par l'association, avec AZORTINE – Op.82 son Quatuor à cordes n :3.
Durant cette période il réalisera également quelques orchestrations : MOZART : Ave Verum Cor-pus, SCHÖNBERG : 2 Pièces pour Piano de l’Op.19 n :2 et 3, BOULEZ : Notations n :5, SCHUMANN : 2 Lieder de FRAUENLIEBE & LEBEN (Seit ich ihn gesehen et Er der Herrlichste von allen).
Un peu plus tard seront composés LARZAC – Op.84 Intermède agreste pour Instruments à Vent, NEOLE – Op.85 pour flûte et piano , et le petit motet O SACRUM CONVIVIUM - Op.88 pour Choeur a cappella qui sera exécuté en concert le 7 Juin 2012 par le choeur de L’E.L.C. ArteMisia, choeur de Chambre de MusiComposer et dont il était devenu le Vice-Présiden
6- MusiComposer et l'organisation de concerts:
En 2012 il est nommé Vice-Président de MusiComposer et responsable de l'organisation des concerts de l'association. Jusqu'en 2020 ce n'est pas moins de 18 concerts qui seront organisés dont 16 dans l'Eglise du Bon Secours à PARIS 11e et 2 avec orgue en l'Eglise Saint Jean BOSCO à Paris 20e.
Cette activité est très prenante et il lui consacrera beaucoup de temps et d'énergie. Il continuera cependant à composer. Aussi dés 2012/2013 il mettra en musique 3 Poèmes d’Oscar MANDEL OP.90 pour Soprano, Choeur et piano: (N°:1 -LE GENIE, N°:2 - LE COLIMAÇON, et N°:3 - LA MISERE), puis ensuite vien-dront LIAPOL Op.92 Duo pour flûte et trombone, et BIERNAL Op.93 Duo pour Flûte et Orgue.
Parallèlement il compose des petites pièces pour grand Orchestre avec YODASKOVA - Op.96 en 2014 et EUTHIASE - Op.98 en 2016 .
Répondant aux besoins de ses concerts, MusiComposer créera en 2016 l'Ensemble Musicarmonia qui devaient pouvoir présenter des pièces comportant jusqu'à à 5 vents plus un Piano . IL composera notamment pour cet ensemble, GZOURSK- Op.97 - Quatuor à Vents plus Piano, VIAZOGUE - Op.100 - Duo pour Cor et Trombone (sur le nom de Vincent Van Gogh), HENRI - Op.101 pour Quintette à Vents (Dialogues sur le nom d'Henri Dutilleux). Puis vinrent HUDRE - Op.102 pour Quintette à Vents et Piano en 2018 et finalement, DIATORE -Op.108 Trio pour Hautbois, Cor anglais et Cor d'harmonie en 2019.
Il mettra aussi en musique dans les années 2018/19 3 Poèmes d’Umberto RUSSO - Op.107:
N°:1 - ZEMBRA, mon ile au soleil pour Soprano et Piano
N°:2 - VALSE DU TEMPS QUI PASSE pour Baryton/Basse et Piano
N°:3 - C’EST EN SEPTEMBRE pour Ténor et Piano
